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Qu'est-ce que MultiversX
MultiversX est un protocole blockchain qui offre une véritable scalabilité horizontale en utilisant tous les aspects du sharding (réseau, transaction et état). Le projet se décrit comme un écosystème technologique pour le nouvel internet, qui inclut la finance décentralisée, les actifs du monde réel et le Metaverse. Sa plateforme d’exécution de smart contracts serait capable de traiter jusqu’à 100,000 transactions par seconde, avec une latence de 6 secondes et un coût de transaction de $0.002. MultiversX est gouverné et sécurisé par le token EGLD. EGLD, ou Electronic Gold, est le token natif de MultiversX. Il agit comme une monnaie de réserve de valeur pour payer l’utilisation du réseau. La pièce sert également de moyen d’échange entre les utilisateurs de la plateforme et les validateurs. Les utilisateurs paient les frais de transaction en EGLD et les validateurs participent au processus de consensus. EGLD permet aux développeurs de déployer des smart contracts, des protocoles et des dApps sur la plateforme. Il permet aux participants d’effectuer toute action sur le réseau. Grâce au staking et aux récompenses de validation, ainsi qu’aux frais de transaction, EGLD gère le réseau MultiversX. De plus, EGLD est doté de la fonctionnalité d’un token de gouvernance, permettant à ses détenteurs de voter sur les décisions du réseau.
Comment fonctionne MultiversX
Selon l’équipe crypto de MultiversX, le projet met en œuvre trois types de parallélisation : état, transactions et réseau, en utilisant la méthode de traitement parallèle pour accélérer le temps et augmenter le nombre de transactions. MultiversX utilise l’Adaptive State Sharding pour se mettre à l’échelle tout en partageant l’infrastructure afin de supporter un nombre croissant d’applications/transactions sur le registre. Une variante du protocole opérationnel PoS traditionnel garantit la connexion à la plateforme de toutes les sections du réseau, séparées lors du sharding. Ainsi, l’environnement intégré est impliqué dans le développement de dApps, qui sont des imitations de produits et services. MultiversX combine trois méthodes de sharding pour créer sa propre version adaptative unique. Il divise le réseau en quatre shards : trois shards d’exécution qui traitent les transactions, validant 30,000 transactions par seconde, et Metachain est le quatrième shard qui coordonne et finalise les transactions.
Les types de sharding incluent :
- Le sharding d’état où l’historique du réseau, ou état, est distribué à travers différentes sections du réseau, ou shards. Les segments ont leur propre registre, les nœuds stockent l’état de chaque segment ;
- Le sharding de transactions où les transactions sont attribuées à des segments et traitées, les segments traitent les transactions en parallèle et les nœuds capturent l’état de l’ensemble du réseau ;
- Le sharding de réseau où les nœuds sont regroupés en segments puis traités. Le découpage du réseau contribue à optimiser les communications.
Qu’est-ce qui rend MultiversX unique
MultiversX se décrit comme une plateforme blockchain pour la nouvelle économie de l’internet, les applications décentralisées et l’usage en entreprise. Son principal argument de vente est sa grande scalabilité, affirmant qu’il s’agit du premier réseau blockchain dans lequel le sharding d’état, de réseau et de transaction ont tous été mis en œuvre. Selon son economics paper, il cherche à développer son écosystème et à établir EGLD comme un actif de réserve de valeur. Pour atteindre cet objectif, le réseau fonctionne avec 3,200 nœuds validateurs répartis en quatre shards : trois shards d’exécution, capables de traiter jusqu’à 100,000 transactions par seconde au total, et un shard de coordination, le Metachain. L’architecture adaptive state sharding de MultiversX segmente complètement l’état, les transactions et le réseau. Elle peut évoluer en ajoutant des shards supplémentaires lorsque la demande de débit l’exige. Elle a été testée pour atteindre 263,000 TPS dans un environnement public avec 1,500 nœuds provenant de 29 pays regroupés en 50 shards. Pour accroître l’adoption, la blockchain soutient également les développeurs construisant sur la plateforme, leur permettant de gagner 30% des frais de smart contract sous forme de royalties.